Jeudi 27 novembre, plusieurs contentieux liés à des demandes d'indemnisation seront examinés par le tribunal administratif. Parmi les plaignants figurent un assureur et un promoteur immobilier qui poursuivent l'État. Ce dernier est tenu responsable des préjudices subis à la suite des récentes émeutes en Nouvelle-Calédonie.
Les troubles ont provoqué des dommages matériels considérables dans certaines zones, impactant gravement les commerces et les projets immobiliers. Le promoteur affirme avoir tout perdu à cause de ces violences, évoquant un “préjudice immense” lié à l'insécurité et à l'absence de protection étatique.
« À cause d'eux, j'ai tout perdu », déplore-t-il, soulignant que cette situation menace non seulement son entreprise mais aussi la dynamique économique locale.
Les plaignants imputent à l'État un manquement à son devoir de garantir la sécurité publique, ce qui a conduit à la survenance et à l’aggravation des dégâts. L'assureur, de son côté, remet en cause les modalités d'indemnisation face à ces événements exceptionnels.
Ces contentieux traduisent un climat tendu qui fragilise le secteur économique en Nouvelle-Calédonie. Les acteurs locaux réclament ainsi une meilleure prise en compte des conséquences financières des crises sociales et une action plus efficace de l'État pour prévenir de tels bouleversements.
Le litige reflète la difficulté à concilier ordre public et développement économique sur fond de tensions sociales, où les acteurs locaux attendent une responsabilité accrue de l'État face aux préjudices subis.